Félicitations, remerciements, flagorneries ou coups de gueule, irrévérence, trahison ?
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Comme pour l'alcool, pas d'abus, faut quand même que ça tienne la route... Merci
9h36 passage de l’équipe de Gilles (Bravo pour leur 6ème place du raid complet)
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Olivier Couraud « Et le détour c’est par ici, puis ensuite vous tournerez là ..!! » | |
Marc : « Bon .. c’est quoi le meilleur : le plastique ou le sandwich … » | |
Aurélie Montambaux … « Ah.. quel plaisir , quel panard .. » Puis, s’étant reprise, et gardant la lèvre supérieure rigide… « Bon.. c’est pas tout ça quand faut y aller … … » |
9h01 passage de l’équipe d’Anne-Marie (semi, Bravo pour leur 8ème place) | |
Tous « Mais bon sang où sommes-nous ?? » | |
Olivier Couraud, mon binôme .. « Si si , c’est pas une blague, il y a un détour » | |
Roger « Pfffff ! qu’est-ce qu’ils me chantent là ? C’est quoi cette con**rie …. Y font vraiment ch*er » | |
Le raid 28 vu du bénévole...
Je pourrais vous raconter l'art et la manière de remplir un bol de soupe sans en renverser puis en en mettant plus à côté que dedans.
Je pourrais vous faire part du comment mettre moins de viande ou plus quoique non moins mais finalement plus enfin plus ou moins… pour que tout le monde puisse en avoir.
Je pourrais vous faire part des différentes grimaces que sont encore capable de faire des coureurs épuisés par une nuit de course acharnée à l’annonce d’une canette de bière sans alcool…
Certains pourraient raconter la vie d’un PC ?
Mais je préfère laisser parler ceux qui ont souffert et sont parvenus une fois de plus au bout de l’exploit…
Oyé Oyé Damoiselles et Damoiseaux
En ce dimanche 22 novembre, le grand tournoi dit des quatre châteaux est ouvert.
Notre confrérie du Jeu De Mains (mais pas de vilains) représentée par Dame AnneMarie, Dominique, Elisabeth et Monique ainsi que Messires Dominique, Etienne, Eric et Pierre est prête pour partir à l’aventure et trouver… Charlie.
Ayant laissé nos destriers et notre paquetage à Chevreuse, nous nous rendons au village où les cracheurs de feu font virevolter de mille étincelles les flammes ardentes. Juste le temps d’admirer le soleil éclatant sur le château de la Madeleine et voilà que nos jeunes jouvencelles s’élancent à l’assaut de leur chrono sous les hourra des habitants.
Comme le veut la coutume, les hommes partent quelques minutes plus tard à l’assaut de la puc…mais non, du chrono aussi.
Les olifants du château de Mauvières résonnent tels le cerf aux abois et la Comtesse nous encourage à traverser au plus vite son parc afin de fermer les grilles pour ne pas rater Téléfoot.
Mais voilà que la grimpette commence et déjà les langues pendent et le souffle souffle.
Nous sommes ensuite accueillis dans le parc de Breteuil par des gueux qui vocifèrent une musique punk propice à redonner de l’élan.
Et puis l’instant magique arrive enfin au deuxième ravitaillement. Cette fois sous un air rock, le château de Méridon se dévoile sous nos yeux éblouis.
Mais la joie est de courte durée, la course des quatre vents nous assaille durant ces deux kilomètres de plaine. Ma toge de templier danse autour de moi et le dossard claque sur mon plastron.
Le courant d’air passé, nous descendons entre village et sous bois, traversons la fonderie Coubertin et ses bronzes et passons la ligne d’arrivée heureux du devoir accompli.
De loin, je vois notre Charlinette Anne-Marie ramener le trophée tant attendu : le Charlie Pierre.
Heureux, nous festoyons autour de bons morceaux de bœuf et de cervoise bien fraîche.
Eric T.