Moi, je suis comme les poissons rouges, j'aime bien faire des tours.

Alors plutôt que de foncer bêtement d'un point A à un point B, si possible en écrabouillant 3000 autres coureurs au passage, je me suis pris au jeu, avec 18 autres animaux de mon espèce, à faire l'aller retour sur la célébrissime SainteLyon, en gardant en dessert l'épreuve officielle nocturne et en mettant à profit la journée de Samedi pour gagner Saint Etienne. Si vous voulez en savoir plus sur ces 140,5km de bonheur, il y en aura pour tout le monde, cliquez ici...

Ces quelques lignes sont très naturellement dédiées à Abel & Arthur

La BD de la course par JF, seul concurrent à avoir bouclé les 5 tours à chaque édition.

N'hésitez plus et cliquez ici

Chaque semaine ou presque, une course. Et bien souvent un récit dans la mesure où JF est omniprésent, comme en témoigne ce qui est, pour le moment, son dernier récit.

Mais que nos fidèles lecteurs se rassurent, entre le Trail des Fauvettes et l'escapade en cours quelque part en Corrèze, la suite est probablement pour bientôt. Et cela peut faire naître quelques vocations littéraires.

Savourez donc l'instant présent avec un petit mois de reatard. Retour ce 25 Septembre en compagnie d'Anne Marie, Gilles, Dominique, Yves et JF. Pour vérifier que je n'ai oublié personne, rien de plus simple, lisez le récit en cliquant sur en cliquant là. La routine quoi. 

Chaque année, le dernier WE du mois d'Août est synonyme de grande balade pour nombre de JDM. Cédric est parti dans les Pyrénées pour une version plus technique mais moins médiatisée de l'UTMB, et 6 autres membres du JDM ont jeté leur dévolu sur la TDS. Un récit dédié à Marc qui a finalement renoncé sur blessure, et surtout à Perrine et Aurélie qui nous auront fait goûté aux joies des ravitaillements personnalisés et au combien stimulants...

En attendant la BD d'Atomik JF et avec l'appui de ses photos, je vous raconte ici ma course à moi.

Très belle édition 2011 du TGV avec des conditions idéales dans un décor splendide, mais la course fut dure, surtout dans les descentes pour ce qui me concerne.

J’ai commencé cette course dans une situation inédite pour moi, car environ 2km après le départ, j’ai été dépassé par les serre-files qui ne m’avaient pas vu, m’étant arrêté quelques instants pour changer de tenue. Nous avons cheminé ensemble quelques centaines de mètres, puis j’ai progressivement remonté 24 concurrents, dont Jean-François, jusqu’au Col de la Vanoise (1 000 m d’ascension). A ce point, je n’avais que 10’ d’avance sur la barrière horaire et je me suis dit qu’il ne fallait pas s’attarder pour être dans les temps aux barrières suivantes.

Au refuge d’Arpont (km 22), j’ai d’abord guetté l’arrivée de Jean-François, pensant qu’il était sur mes talons, puis j’ai finalement décidé de repartir avec mon petit ¼ d’heure d’avance. Bien m’en a pris, car je n’ai pu au mieux que stabiliser cette courte avance aux barrières suivantes de Plan sec (km 37) et d’Orgère (km49), ayant beaucoup souffert de crampes dans chacune des descentes.

Le névé du Col de Chavière (près de 2 800 m avec encore 1 000 m d’ascension avant la longue descente sur Pralognan) n’était pas aussi important qu’en 2007. Réchauffement climatique ou moindre enneigement ?

Pas de tracas d’avant course, pas de chute pendant la course cette année, mais comme Cédric un chrono en recul par rapport à 2007.

Mon objectif était une mise en jambes avant le Défi de l’Oisans. J’aurai au moins appris de ce TGV qu’il faut que je travaille mes descentes et que je sois très attentif à la gestion du temps par rapport aux barrières horaires.

Bravo à Cédric et à Marc. Je suis déçu pour Jean-François, prématurément éliminé alors qu’il avait la capacité d’aller au bout. Merci à lui de nous avoir accompagnés.