L’association JDM-Bures a pour but la pratique de la course à pied avec découverte des chemins aux alentours de Bures. Les membres sont des coureurs occasionnels ou confirmés, qui souhaitent se retrouver
dans la convivialité et la bonne humeur
Il n'y a aucune obligation de participation régulière.
Si vous venez à l'improviste, vous êtes toujours sûr de trouver quelqu'un, 52 dimanches sur 52.
Les sorties sont ouvertes à tous, et surtout « On retourne chercher les derniers ! »
Rendez-vous chaque dimanche matin devant le stade Chabrat !
Départ à 9h, plusieurs groupes et plusieurs parcours :
15 à 25km en 2h à 2h30, séparation possible en deux groupes en fonction de la forme du moment.
Marcheurs sportifs : 2h à 2h30 pour environ 12km.
JDM-Bures organise spécialement pour ses membres la randocourse des sentiers de l’Yvette (en septembre), le rallye des coteaux (en mai ou juin), des JDM délocalisés et au printemps un WE en province. Il prend part aux activités et courses locales : Raid28, station de trail (Course du Père Noël),…
JF se déchaîne en cette fin Septembre, un peu comme aux 12h de Bures, difficile de l'arrêter.
Retour sur la fin d'hiver 2015 avec le Raid nocturne des Papys (c'est lui qui l'écrit, j'ai la preuve), pour les plus jeunes l'épreuve s'appelait la Tours Night Aventure
Comme d'hab, la suite en images c'est en cliquant juste en dessous...
Si j'ai franchi pour la 3ème fois la ligne d'arrivée de l'UTMB fin Aout en Finisher, c'est en revanche la première fois que j'ai droit au "vrai" parcours...
Ce terme demeure relatif, chaque édition voyant apparaître une nouveauté, comme le surplomb dans les pierriers au dessus du lac Combal cette année.
Bref cette année c'était plat de résistance avec 170km et 10300 D+
La suite, en images pour ceux qui ont un peu de temps devant eux
Mai 2015. Après une préparation millimétrée et des mois d'appréhension à l'idée de se faire happer par une sournoise barrière horaire, revoilà Marc aux Canaries, bien loin des vacances qu'on y passe habituellement.
Pour les nostalgiques, les curieux, les coureurs et tous les autres, cet album photo concocté par JF en attendant les récits des participants, bénévoles, voire de leurs proches...
A venir : le calendrier des courses JDM. Quand vous vous inscrivez à une course, dites le moi et je la rajouterai au tableau. Utilisez de préférnce la zone commentaire du blog.
Pour donner plus de sens à ce medley proverbial de fin de soirée arrosée, Robert puis Gilles ont concocté fin Décembre 2 CO que JF nous raconte dès maintenant.
Comme vous pouvez le constater, plein de bonnes résolutions en ce début d'année : JF fait le compte rendu tout de suite, et je le publie dans la foulée...
Quelques bonnes résolutions pour les autes membres du JDM, vous pouvez en choisir plusieurs voire en rajouter :
Un article sur le blog chaque année au moins tu publieras.
Des commentaires sur le blog, tu feras.
A la reconstitution de l'historique du JDM pour alimenter la page d'acueil du blog tu contribueras.
Les parcours ea raison d'être de la nouvelle station de trail de Bures tu m'enverras.
A jour de cotisation et de certificat médical tu seras.
Des propositions de sortie le Dimanche Robert tu suppléeras.
A la crèperie de Bures, la Gevaudan tu goûteras.
La liste des courses auxquelles tu es inscrit tu complèteras.
Premier(e) du groupe de 9h, tu ralentiras. Dernier(e) tu t'agiteras. Au milieu tu râleras.
Au tirage au sort du TOR et de l'UTMB, tu participeras.
Et maintenant place aux récits, pas la peine de faire un choix, vous avez le droit de lire les deux
Alors que Speedy-Séverine jouait des coudes à l'avant du peloton pour accrocher une super 13ème place féminine qui confirme son super niveau de forme, j'ai poussé l'arrière du peloton, jouant presque au serre-file à certains moments avant que la forme ne revienne au petit matin. A ma décharge, une année entâchée de soucis de santé et dans le cas précis de cette course, le traditionnel parcours aller pour prendre le départ avec un handicap de 73km dans les pattes. Bref, fatigué, mais content.
Je vous l'accorde, il y a un peu de décalage entre l'épreuve et sa publication sur le blog. Si JF a un peu trainé pour boucler ce récit, il a pris plus de 3 mois de rab. Mille excuses, mais j'avais la tête (ou plutôt le pied) ailleurs et rien que l'idée de monter un étage pour accéder à mon PC me semblait aussi difficile que ... Là j'ai plein d'exemples pour illustrer mais je ne cours peut être pas encore assez vite pour les lister.
A portée de runnings de la maison, The Trail permet de découvrir l'Yonne.
Témoignage de Christophe que je remercie chaleureusemnt pour sa contribution. Il est des no-o-tres...
The trail de l’Yonne ou les jambes de Catherine
Je me suis inscrit sur ce trail de 110 pour l’intégrer dans ma préparation à la PTL de cet été. Je pensais accompagner quelques autres motivés par une distance si longue. Je me retrouve pourtant seul Samedi midi pour mon dernier repas pris sur les berges ensoleillés de l’Yonne à Sens. Parti un peu en touriste, ce trail n’étant pas une fin en soi, ce n’est que la veille que je parcours le profil. Il y 3 parties, de Sens, 58 km pour un premier passage à Villeneuve sur Yonne, 24 pour un 2 eme passage à Villeneuve, 24 pour revenir à Sens. Sans références, j’extrapole à partir d’autres épreuves. Il doit être possible de faire 19h. Je me fixe 20. C’est facile 20. 10 heures pour joindre Villeneuve, 5 pour la boucle et 5 pour rentrer. Le départ des 63, 85 et 110 km ont lieu simultanément à 15h. Les autres formats disponibles (18 et 35) ultérieurement. Je pars assez vite. Il fait soleil et le vent du nord nous pousse. Profitons-en, sans penser au retour dans la nuit, le froid et le vent de face. Je déballe mes bâtons à chaque côte et les remets dans leur carquois avant le sommet pour anticiper la relance. Le profil est assez plat et long entre la succession des côtes. Ce trail est en fait très roulant avec pas mal de portions en bitumes, rarement plus de 1km, mais un peu trop à mon goût. Je le conseille à tous ceux qui voudraient s’initier à des distances importantes sans être confronter à des difficultés techniques. Et à 1h30 de Paris, pas de logistique à prévoir. Du 26 au 47 j’accompagne un ex-UTMB/Diagonale… qui compte faire 16h cette année après en avoir mis 17 l’année dernière sur cette même épreuve. Je vais le laisser filer pour ma propre sécurité. Le parcours est bien sec malgré les pluies de la semaine précédente. Il fait très humide, mais dans l’Yonne l’eau coule dans les cours d’eau, pas sur les chemins comme dans le limousin. Après St Julien du Saut (km47), je dois refaire le plein et le point. Je suis en avance sur mon plan de marche, la nuit tombe, le froid aussi. Je ralenti. Les concurrents sont de plus en plus espacés. La nuit change la physionomie. Plus de solitude. Plus de concentration. Le 1er passage à Villeneuve est l’objet d’un long arrêt. Apparait une jolie fille. Il n’y en pas beaucoup sur cette compétition. Elle a des jambes superbes et un short ultra-court. Je ne me laisse déconcentrer qu’un instant car je dois repartir. Il fait froid. La boucle de Villeneuve semble assez décourageante, mais je suis en forme sur cette partie du parcours. Les douleurs vont et viennent mais aucune ne persiste vraiment pour m’inquiéter. Catherine, la fille aux jolies jambes me double. Elle est accompagnée de 2 acolytes. Nous nous recroiserons souvent au gré des ravitaillements et des côtes où nos rythmes différent. Avant le 2eme passage à Villeneuve, je la surprends en train de faire pipi. Nous sympathisons. (Admirez l’approche). Ma forme est au top. J’arrive au 2eme passage de Villeneuve et m’y arrête encore une fois pas mal de temps. L’ambiance de cette nuit est plus simple et intime que celle d’hier soir. Le groupe rock a quitté la scène. Les pompiers rangent leur matériel. Le potage bien réconfortant. Catherine arrive. Zut, elle a enfilé un collant. Elle repart bien vite, je continue à m’attarder. Une fois de plus je me reconcentre. Il reste 28km. J’ai une ampoule sur un orteil et une douleur persistante sous le pied droit. L’alternance course/marche devient plus fréquente. Je rentre maintenant les bâtons bien après la fin des côtes. Il y a 2 ravitaillements « sauvage » en plus de l’officiel à 96. J’y recroise Catherine sur une petite partie en aller-retour. Le moral remonte, mais que les 14km restants seront durs. A ce stade, il n’y a plus de doute de finir, seul l’état du coureur et son chrono restent inconnus. Je double quelques concurrents qui ont renoncés à courir. Au lever du jour, j’aperçois encore une fois Catherine à l’horizon. Elle n’a plus qu’un compagnon. Je n’arriverai pas à la rattraper avant l’arrivée malgré ma vitesse qui augmente. Le dernier ravitaillement à 105 n’était pas bien nécessaire mais c’est comme à chaque fois un plaisir d’échanger quelques mots avec les bénévoles qui ont lutté la nuit par 1 ou 2°. Les douleurs sont anesthésiées par les endomorphine ou par la volonté d’en finir. Je fonce en entrant dans l’agglomération encore endormie en espérant passer sous les 17 heures. Je n’aurai tenu mon tableau de marche que sur la dernière partie. 2 heures de gagnées sur la première, 1 sur la 2eme. Je fini en 17h (et 48sec). J’embrasse Catherine mais n’ose pas la demander en mariage. Après tout, nous n’avons passé qu’une nuit ensemble.