Des nouvelles de l'équipe du JDM
La neige a fondu...
Coureurs et bénévoles sont maintenant revenus à la dure réalité, en se ménageant quand même un peu de temps pour raconter leur épopée. Voic le témoignage à 4 claviers de l'équipe JDM engagée sur le parcours de 80km, en attendant sans doute une version enrichie de plus de photos du 5ème équipier et orienteur JF.
Honneur aux filles avec la version d'Annick
Passons aux moustaches avec celle de Marc
Place aux jeunes avec Christophe
Et on finit par le Raid28 vu par Bernard
Mais où était donc passée l'Ultra-JDM Compagnie ?
De l'intérieur, c'était aussi sympa que le film, même si on a dû un peu perturber l'organisation. Fallait simplement pas accepter de nous laisser courir ensemble, parce que les cailloux blancs pour qu'on se perde pas, ben on les a pas vus...
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En deux ou trois mots, sachez que nous nous sommes quelque peu éloigné du parcours optimal dès la sortie de Chartres.
Après avoir longé l'Eure 50m trop longtemps (Robert ouvre le score), et sur les indications de Robert qui cherchait une balise près d'un cimetière, Totof et moi sommes partis en free-Style en demandant tout bêtement à un marcheur local où se trouvait ce fameux cimetière. Il nous a indiqué gentiment le plus près, qui se trouvait être celui de la commune limitrophe, au grand désespoir de Robert nous voyant partir du mauvais côté (Robert : 1, Fred&Totf : 1, le match a été serré toute la nuit...).
Même principe pour la balise sur le chemin machin à l'interscetion avec la ligne haute tension : on a fait l'inverse et cherché le chemin après avoir trouvé la ligne. Plus hasardeux et plus long, le plus afficace aurait été de marcher directement sur la ligne haute tension et de la quitter à l'aplomb du sentier, idée à retenir pour une prochaine édition. Donc au CP du km 8, nous étions déjà à plus de 12km au GPS et sommes restés dans ce ratio jusqu'au matin.
Nous avons donc raté des balises évidentes, trouvé des balises par hasard, vu la 11 deux fois ou presque. Là encore Robert nous a laissés partir un peu vite, et une fois rattrapés au lieu de pousser une gueulante presque justifié type "bande de naz, vous êtes sur le bon chemin mais à l'envers, vous feriez mieux de réfléchir plutôt que de courir", nous avons eu droit à la version douce : "euh, attendez un peu les gars, je crois que ma boussole ne fonctionne pas bien".
Parmi les sensations étonnantes, je vous livre en vrac :
- dans un champ immaculé, l'euphorie de fouler la neige en étant convaincus que nous értions les seuls à être sur le bon chemin. La lucidité revenant, c'est assez facile de suivre ses propores traces et revenir sur le vrai chemin.
- Se servir du panneau "Propriété privée, défense d'entrer" pour ... sortir d'une propriété.
- Se réveiller à genou dans un tas de neige sur le côté après m'être endormi en courant, rattraper l'air de rien Robert et Totof
- Entendre régulièrement Totof dire "c'est là, ya un GR" suivi de "bon j'ai froid, on court"
- Convaincre Robert en approche sur Rambouillet qu'on va trouver fastoche le gymnase en suivant les panneaux dans la ville plutôt qu'avec la carte.
- Pour le p'tit dej le flop avec mes croissants qui semblaient venir de chez Picart plutôt que de chez Pinault.
Alors rattrapé par un mal au genou tenace, j'ai mis le clignotant à droite et abandonné mes joyeux compagnons au km 105 (80 sur le roadbook). Robert enfin chaud et Totof en sous-régime ont alors remonté toutes les équipes engagées sur l'Ultra, et après la perte tardive du roadbook comme ultime clin d'oeil ont tracé tout droit pour finir à 15h10. Moi je dormais depuis 14h...
Un grand merci à Patrick et l'ensemble des bénévoles qui sont allés au delà du raisonnable pour nous agrémenter ce terrain de jeu hivernal.
Fred.