Puisqu’il faut bien se lancer un jour, voici les 20 km de Paris, tout est dans le nom de la course ou presque.
Dès les départ ce fut difficile, il faut bien l’avouer ! Première épreuve, réveiller un homme tout juste endormi après son retour d’une soirée sans doute bien arrosée. Les cheveux en bataille, l’air hagard, le visage fripé, la basket molle Vous pensez le reconnaître ? Peut être mais à votre place je ne m’y risquerais pas. Et pourtant le mot hagard (lire à gare ) nullement choisi par hasard aurait dû vous mettre sur la voie ( et oui voie aussi J )car il s’agissait bien sûr du vendeur de ticket de RER. Ce brave homme se demande encore ce que faisaient ces malades en tenue de sport sur le quai un dimanche à 7h00 du matin. Deuxième épreuve ? courir les 20 kilomètres pardi ! c’était bien le but non ? Que dire de plus sinon qu’un tel bain de foule mérite d’être vécu, se sentir poussé au propre comme au figuré par un élan commun, hurler dans les tunnel sans vraiment comprendre pourquoi, se sentir soutenu par tout ce public arrivé là par erreur avec ses banderoles du stade français ( les rugbymen seraient-ils des coureurs qui s’ignorent ? les JDM vont-ils préparer un calendrier 2009 pour satisfaire ces nouveaux fans ?). Bien sûr vous n’êtes pas comme mes proches qui se demandent pourquoi je cours comme ça, pourquoi je dépense mon énergie sans raison alors qu’il serait tellement plus utile de faire le repassage, tailler les rosiers, accrocher les rideaux ou terminer le canevas offert par la tante Marthe pour mes 7 ans. Je ne vous parlerai donc pas de cette magnifique médaille venue récompenser l’effort. Voilà, juste pour dire que c’était très impressionnant et que les JDM présents en force par ce beau soleil ont su montrer leur juste valeur et reviennent (pour certaines en particulier ) plus motivés que jamais. Le voyage de retour les aura en effet entendus promettre de ne jamais manquer un FMS, de toujours écouter le coach, de ne plus se laisser entrainer dans les pots post FMS et bien d’autres promesses devant rester secrètes. Sophie
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